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Cheminée : odeurs de suie : que faire ?

Au fil des combustions incomplètes, de la suie peut se déposer dans le conduit de la cheminée. Une désagréable odeur de suie envahit alors la maison. Et ce n’est pas le seul risque. Mais à quoi cela est-il dû ? Comment prévenir son apparition et/ou y remédier ? Explications et solutions.

Les causes des odeurs de suie

Qu’est-ce que la suie ?

La suie est une substance noire résultant d’une combustion incomplète qui se dépose peu à peu sur les parois du conduit. Sa composition change en fonction du combustible utilisé, mais les inconvénients et dangers sont les mêmes. Outre l’odeur désagréable qu’elle dégage, la suie peut également noircir murs et plafonds. Pire, elle peut s’enflammer et ainsi être à l’origine d’un dangereux feu de cheminée.

Quelles causes aux odeurs de suie ?

Les causes des odeurs de suie sont multiples.

  • La mitre, c’est-à-dire le chapeau de la cheminée, peut être obstruée par des branches, des nids ou encore de la créosote, un mélange de suie et de particules formant un dépôt croûteux. De même pour le conduit.
  • Un ou plusieurs boisseaux qui forment le conduit de la cheminée peuvent être endommagés et ce sont alors eux qui dégagent cette odeur de suie.
  • Le registre de tirage, un volet mobile situé entre le foyer et le conduit, peut être en position fermée (ce qui évite courants d’air et déperdition calorique lorsque la cheminée n’est pas en fonction), alors qu’il doit être ouvert lorsque vous faites du feu.
  • Le déflecteur peut être mal placé. La chaleur (mais aussi la fumée) générée par le feu s’échappe alors aussitôt par le conduit et la combustion devient inefficace.
  • La trappe de ramonage, située dans la partie basse du conduit, peut également être mal positionnée.

Les solutions pour éliminer les odeurs de suie

Les solutions à mettre en œuvre dépendent bien évidemment de ce qui a occasionné les odeurs de suie.

Dans quels cas ramoner ?

Si la mitre ou le conduit de cheminée est obstrué, il faut ramoner la cheminée. Ce ramonage mécanique pourra être effectué par un ramoneur professionnel, ou par vous-même s’il s’agit d’un ramonage complémentaire s’ajoutant à celui ou ceux imposés par la loi. Et pour éviter que cela ne se reproduise, assurez-vous que la mitre est en bon état.

Bon à savoir : ramoner sa cheminée est une obligation légale. Les conduits tubés, sociaux et servant aux combustibles gazeux ne nécessitent qu’un ramonage annuel, tous les autres doivent être ramonés deux fois par an.

Si les boisseaux sont altérés, il faudra d’abord ramoner pour déloger d’éventuels morceaux qui pourraient obstruer le conduit, puis faire remplacer les boisseaux abîmés ou tuber le conduit.

Les autres solutions

Plus simple, si le registre de tirage est fermé, il vous suffira de l’ouvrir. De même pour le déflecteur qui devra être replacé dans la bonne position, tout comme la trappe de ramonage.

Attention : si la suie peut être éliminée par ramonage, le bistrerésultant de fumées trop froides en sortie de conduit est beaucoup plus dur et prend la forme d’un goudron durci. Très dangereux car hautement inflammable, il doit être éliminé par un débistrage chimique ou mécanique.

 

Source: https://ramonage.ooreka.fr/

Phénomène d’aspiration et de soufflage

L’aspiration

La figure 1 présente les courbes simplifiées d’ isovitesse d’air à l’aspiration d’une simple gaine. Les courbes rouges indiquent la vitesse en % de la vitesse d’origine, en fonction de la distance à l’aspiration, exprimée en % de diamètre de conduite. Il apparaît que la vitesse de l’air décroît très rapidement avec la distance de l’aspiration. Les valeurs sont plus favorables pour une gaine munie d’une collerette. En effet, cette dernière supprime les pertes de débit/pression vers l’arrière et donne ainsi un meilleur profil d’aspiration.

Figure 1 : Courbes simplifiées d’isovitesse d’air à l’aspiration d’une simple gaine : A) sans collerette ; B) avec collerette

 

Le soufflage

Les caractéristiques du soufflage, contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, ne sont pas du tout le contraire de celles de l’aspiration. La figure 2 montre que l’effet de soufflage se disperse beaucoup moins vite que celui d’aspiration.

Figure 2 : Comparaison de la distance impactée par le phénomène d’aspiration et de soufflage

 

Le schéma ci-dessus ne fait pas apparaître un phénomène qui est toujours lié au soufflage, celui de l’induction. Tout flux d’air engendre autour de lui des perturbations d’autant plus importantes qu’il est rapide. Il provoque à sa périphérie immédiate un phénomène d’entraînement de l’air. Ce phénomène présenté sur la figure 3 est parfois utilisé pour entraîner des flux d’air pollués, mais l’utilisation de jets d’air rapides est délicate car on risque de générer un bruit important et de perturber tout le comportement aéraulique du local.

Figure 3 : Phénomène d’induction

 

L’utilisation des flux rapides peut se faire à l’intérieur des conduits et en particulier l’effet venturi permet la création d’éjecteurs capables de grandes puissances d’aspiration par induction en utilisant directement de l’air comprimé (cf. figure 4).

Figure 4 : Effet d’induction à l’intérieur des conduits : a) Conduite simple ; b) Venturi

 

Sourcehttp://www.ventilation-industrie.fr/

Les conduits de distribution d’air

Il existe des gaines de distribution en :

  • acier galvanisé,
  • aluminium,
  • inox,
  • matière synthétique,
  • ciment (les conduits en Eternit et boisseau ont une rugosité de 1,5 à 2 fois supérieure aux conduits galvanisés et donc des pertes de charge nettement plus élevées).

Les conduits cylindriques

Avantages

  • Demandant moins de matière pour une même section, ils sont plus légers et plus économiques.
  • Ils sont faciles et rapides à poser.
  • Ils se prêtent bien aux changements de direction en plan et en élévation.
  • Leur étanchéité est très bonne, particulièrement si les raccords entre conduits se fait avec double joint.

Inconvénients

  • Les piquages et le placement de bouches en parois sont plus compliqués.
  • Leur encombrement en hauteur est plus important

Conduit circulaire avec joint aux raccords.

Les conduits rectangulaires

Avantages

  • L’encombrement en hauteur peut être plus réduit.
  • Les piquages et les bouches en flanc de conduit sont faciles à réaliser.
  • Les coudes peuvent facilement être équipés d’aubes directrices.

Inconvénients

  • La quantité de matière utilisée est plus importante. Le réseau est donc plus lourd et plus coûteux.
  • Pour une même section, la perte de charge linéaire est donc aussi plus élevée pour un même débit.
  • La déformation des conduits est plus rapide.
  • L’étanchéité du réseau dépend très fort de la mise en œuvre et de la qualité des joints. Il est presque impossible d’atteindre l’étanchéité des conduits circulaires.

 Adhésif d’étanchéité des conduits rectangulaires.

Les conduits oblongs

Ils sont un compromis entre les conduits circulaires et les conduits rectangulaires : ils sont faciles à placer et étanches et ils prennent moins de place en hauteur que les conduits circulaires.

Les conduits autoportants et isolants

Avantages

  • L’isolation du conduit est directement intégrée.

Inconvénients

  • Ce type de conduit est plus complexe et donc plus fragile, lors de sa mise en place et son nettoyage.

Conduits d’isolant

Les conduits souples ou semi-rigides

Les conduits souples ne sont pas recommandés car ils entrainent de pertes de charge importante par rapport à des conduits rigides.

Avantages

  • Ils sont utiles pour les raccords difficiles au niveau des bouches ou autres appareils.
  • Les vibrations et le bruit du au déplacement de l’air sont plus facilement absorbé ce qui en fait des conduits intéressant pour atteindre des performances acoustiques plus élevées.

Inconvénients

  • Les conduits souples entrainent des pertes de charge plus importantes qu’un conduit rigide ou semi-rigide.
  • De part le matériau utilisé, ce type de conduit est généralement fragile ce qui ne facilite pas son nettoyage.
  • Si l’intérieur du conduit n’est pas lisse, l’encrassement sera plus important.

Les conduits diffusants

Manchon perforé permettant la pulsion d’un débit d’air important  à très haute vitesse (chaque trou sert de buse de soufflage).
La vitesse élevée de sortie assure un mélange rapide  avec l’air ambiant par induction (ventilation des grands halls).

Avantages

  • Grâce aux perforations de la parois ou au textile, l’air est diffusé de façon homogène dans le local.
  • Ils combinent distribution et diffusion de l’air permettant ainsi de faire l’économie d’une ou de bouche(s) de pulsions.

Inconvénients

  • Ce type de conduit ne peut évidemment être utilisé que pour la pulsion et la diffusion de l’air, il devra donc être apparents et directement dans le local à désservir en air frais.
  • Ils ne peuvent pas être isolé thermiquement ou recouvert.

 La forme des coudes, changements de direction, de section ou dérivations jouent un rôle important dans les pertes de charge du réseau de distribution.

Apparents

Avantages

  • La hauteur sous plafond est conservée.
  • Participe à l’esthétique de l’architecture ?
  • Les conduits n’entravent pas le gain énergétique du à l’inertie de la dalle.
  • Il est possible de placer un conduit diffusant et donc de se passer de bouche de pulsion.

Inconvénients

  • C’est rarement au goût des architectes… et des occupants.
  • Les conduits apparents participent à l’encombrement du local d’autant plus que le plafond est bas.

Dans un faux plafond ou plancher ou encastrés dans les murs

Avantages

  • Les conduits sont cachés au même titre que toutes les autres techniques.

Inconvénients

  • Pour effectuer le contrôle et le nettoyage des gaines, certaines parties doivent restées accessibles grâce à une trappe ou un plafond/plancher amovible.
  • Le faux plafond/plancher isole l’ambiance intérieur de la dalle et ne permet pas de faire participer activement son inertier.

Dans la chape

Avantages

  • L’inertie de la dalle est disponible.
  • Les conduits sont non-visibles.
  • L’étanchéité est assurée par la chape.

Inconvénients

  • Le réseau n’est plus accessible pour entretien, réparation, rénovation ou remplacement !

Dans le cas d’une ventilation double flux avec récupérateur de chaleur, il est utile d’isoler les conduits situé entre le groupe de ventilation et l’enveloppe extérieur du bâtiment, que le groupe soit situé à l’intérieur ou à l’extérieur du volume protégé. Cela pour limiter les pertes de chaleurs, et donc s’assurer la récupération maximale, et les risques de condensation.

Pour limiter les pertes thermiques lorsque le réseau véhicule de l’air chaud ou de l’air froid, il existe des conduits isolés thermiquement. L’isolant peut être apposé après pose des conduits. Les conduits peuvent également être directement composés du matériau isolant. Dans ce cas, une attention particulière sera portée sur la tenue mécanique de la surface interne du conduit qui ne doit pas présenter de rugosité excessive (augmentation des pertes de charge) et résister à l’arrachement.

Dans le cas de conduits véhiculant de l’air froid, les risques de condensation lors de la traversée d’un local plus chaud que l’air transporté sont éliminés au moyen d’un film pare-vapeur (tissu imprégné, film plastique ou métallique). Il existe des isolants déjà revêtus de tels films. Dans ce cas les joints doivent se refermer au moyen de ruban adhésif.

Il existe également des conduits rectangulaires directement composés de panneaux de laine minérale. Ceux-ci sont d’office enrobés d’un film pare-vapeur. Ces conduits ont par la même occasion des caractéristiques d’absorption acoustique.

Conduits composés de panneaux de laine minérale.

Isolant (épaisseur 25 mm) pour conduit
recouvert d’une feuille d’aluminium.

Un système de ventilation est source de bruit. Les nuisances acoustiques sont principalement dues au fonctionnement du ventilateur et au déplacement de l’air dans les conduits.

Ainsi pour éviter la propagation de ces nuisances divers solutions sont possibles :

  • Isoler acoustiquement les conduits diminue le rayonnement du bruit dans les pièces.
  • Utiliser des supports anti-vibratiles pour le groupe de ventilation limite la propagation des bruits structurels.
  • Placer des dispositifs particulier tels que les absorbeurs acoustiques atténue le bruit transmis dans les conduits.
  • Concevoirle réseau sans obstacles réduit les turbulences et donc les sources de nuisances acoustiques.
  • Limiter la vitesse de l’air dans les conduits terminaux.
  • Disposer le groupe de ventilation dans un endroit reculé des pièces de séjour ou de travail.

La norme NBN EN 12237 définit des classes d’étanchéité à l’air pour les conduits de ventilation en fonction d’un taux de fuite maximale admissible.

Le réseau de conduits doit être étanche à l’air pour limiter au maximum les fuites d’air afin :

  • de garantir les débits d’air définis,
  • d’éviter des sources de nuisances acoustiques,
  • de se protéger contre un encrassement ou de la condensation supplémentaire,

Il faut donc faire particulièrement attention aux endroits d’assemblage et de raccord entre les conduits entre eux et entre les conduits et un composants du système de ventilation : privilégier les joints montés en usine prévu dès la fabrication du conduits, assurer l’étanchéité finale par ruban adhésif (1,5 fois le contour du conduit) si nécessaire, limiter les découpes et les percements des conduits,…

Le standard Eurovent 2/3 fixe la section des conduits de ventilation à des valeurs standards :

Conduits circulaires

Série des diamètres intérieurs (mm)

63 80 100 125 160 200 250
315 400 500 630 800 1 000 1 250

Rapport de grandeur entre 2 diamètres successifs

Diamètres (mm)

1,26

Sections (m²)

1,58

Vitesses (m/s)

1,58

Pressions dynamiques (Pa)

2,51

Pertes de charge linéaires (PA/m)

3,16

Conduits rectangulaires

Les conduits rectangulaires sont donnés en fonction de leurs côtés. La norme précise également la section obtenue Ac en m², le diamètre hydraulique dh en mm, le diamètre équivalent de en mm et l’aire de surface latérale Ai en m²/m.

  • dh = le diamètre du conduit circulaire ayant les mêmes pertes de charge pour une vitesse d’air identique.
  • de = le diamètre du conduit circulaire ayant les mêmes pertes de charge pour un débit identique (avec les mêmes coefficients de frottement).

Le standard Eurovent 2/3 fournit également les correspondances entre les dimensions des conduits rectangulaires, dh, de, Ac et ai sous forme d’abaques.

Grand coté
(mm)

Petit côté (mm)

100 150 200 250 300 400 500 600 800 1 000 1 200
200 0,020 0,030 0,040 Ac
133 171 200 dh
149 186 218 de
0,60 0,70 0,80 ai
250 0,025 0,038 0,050 0,063 Ac
143 188 222 250 dh
165 206 241 273 de
0,70 0,80 0,90 1,00 ai
300 0,030 0,045 0,060 0,075 0,090 Ac
150 200 240 273 300 dh
180 224 262 296 327 de
0,80 0,90 1,00 1,10 1,20 ai
400 0,040 0,060 0,080 0,100 0,120 0,160 Ac
160 218 267 308 343 400 dh
205 255 299 337 373 436 de
1,00 1,10 1,20 1,30 1,40 1,60 ai
500 0,075 0,100 0,125 0,150 0,200 0,250 Ac
231 286 333 375 444 500 dh
283 331 374 413 483 545 de
1,30 1,40 1,50 1,60 1,80 2,00 ai
600 0,090 0,120 0,150 0,180 0,240 0,300 0,360 Ac
240 300 353 400 480 545 600 dh
307 359 406 448 524 592 654 de
1,50 1,60 1,70 1,80 2,00 2,20 2,40 ai
800 0,160 0,200 0,240 0,320 0,400 0,480 0,640 Ac
320 381 436 533 615 686 800 dh
410 463 511 598 675 745 872 de
2,00 2,10 2,20 2,40 2,60 2,80 3,20 ai
1 000 0,250 0,300 0,400 0,500 0,600 0,800 1,000 Ac
400 462 571 667 750 889 1 000 dh
512 566 662 747 825 965 1 090 de
2,50 2,60 2,80 3,00 3,20 3,60 4,00 ai
1 200 0,360 0,480 0,600 0,720 0,960 1,200 1,440 Ac
480 600 706 800 960 1 091 1 200 dh
614 719 812 896 1 049 1 184 1 308 de
3,00 3,20 3,40 3,60 4,00 4,40 4,80 ai
1 400 0,560 0,700 0,840 1,120 1,400 1,680 Ac
622 737 840 1 018 1 167 1 292 dh
771 871 962 1 125 1 270 1 403 de
3,60 3,80 4,00 4,40 4,80 5,20 ai
1 600 0,640 0,800 0,960 1,280 1,600 1,920 Ac
640 762 873 1 067 1 231 1 371 dh
819 925 1 022 1 195 1 350 1 491 de
4,00 4,20 4,40 4,80 5,20 5,60 ai
1 800 0,900 1,080 1,440 1,800 2,160 Ac
783 900 1 108 1 286 1 440 dh
976 1 078 1 261 1 424 1 573 de
4,60 4,80 5,20 5,60 6,00 ai
2 000 1,000 1,200 1,600 2,000 2,400 Ac
800 923 1 143 1 333 1 500 dh
1 024 1 131 1 323 1 494 1 650 de
5,00 5,20 5,60 6,00 6,40 ai

Le standard EUROVENT 2/2 est basée sur des tests réalisés en laboratoire et sur site sur des conduits mis en œuvre suivant les codes de bonne pratique. Elle concerne le taux de fuite dans les conduits allant de la sortie de la centrale de traitement d’air aux éléments terminaux.

Un certain degré de fuite dans les réseaux de ventilation est inévitable (et toléré sauf évidemment dans les réseaux transportant des gaz dangereux). Il est en outre reconnu que le transport, le stockage et la mise en œuvre est source d’agravation des risques de fuite.

EUROVENT 2/2 définit des classes d’étanchéité basées sur le rapport entre la quantité de fuite dans les conduits et la surface du réseau de distribution d’air, bien que les fuites proviennent principalement des joints.

Classe d’étanchéité à l’air des conduits de ventilation selon EUROVENT 2/2

Mesure sur des conduits installés

Taux de fuite
[s-1.m-2]
p = pression statique d’essai [Pa]
Surface de fuite équivalente en cm² par m² de conduit

Classe EUROVENT

0.009 x p0,65 <…< 0.027x p0,65

0.21 <…< 0.64

A

0.003 x p0,65 <…< 0.009 x p0,65

0.07 <…< 0.21

B

< 0.003 x p0,65

< 0.07

C

Mesure en laboratoire

Taux de fuite
[s-1.m-2]
p = pression statique d’essai [Pa]

Surface de fuite équivalente en cm² par m² de conduit

Classe EUROVENT

0.0045 x p0,65 <…< 0.0135x p0,65

0.21 <…< 0.64

A

0.0015 x p0,65 <…< 0.0045 x p0,65

0.07 <…< 0.21

B

< 0.0015 x p0,65

< 0.07

C

Sourcehttps://www.energieplus-lesite.be/

 

Comment entretenir sa cheminée ?

Véritable élément de décoration, votre cheminée mérite d’être bien entretenue !

Avant d’entamer les grands froids ou après une forte activité en hiver, le nettoyage de votre cheminée est essentiel pour en profiter pleinement, mais aussi pour assurer sa sécurité.
Que votre cheminée soit une cheminée moderne, une cheminée ancienne ou encore une cheminée en pierre, entretenez-la avec soin pour qu’elle conserve un bel aspect.
Voici les étapes à suivre pour bien nettoyer et bien entretenir votre cheminée.

RAMONER SA CHEMINÉE

Tout d’abord, il faut procéder au ramonage. Celui-ci est obligatoire à réaliser une fois par an. Si vous ne le faites pas régulièrement, vous vous exposez à un risque d’incendie.
Pour ce faire, deux solutions s’offrent à vous : vous pouvez faire appel à un ramoneur professionnel, qui vous remettra un document utile pour votre assurance, ou vous pouvez choisir de ramoner votre cheminée vous-même. Dans ce cas, utilisez une brosse en nylon spéciale pour le ramonage, appelée hérisson. Cette brosse vous permettra d’effectuer un nettoyage en profondeur sans endommager les éléments en inox de votre insert.

NETTOYAGE DU FOYER

Le nettoyage du foyer de la cheminée est également très important.
Commencez par passer un coup d’aspirateur pour éliminer les cendres. Puis effectuez un nettoyage des taches à l’aide d’une brosse imbibée d’un mélange de vinaigre et d’eau. Répétez autant de fois que nécessaire pour un foyer parfaitement propre.

NETTOYAGE DU MANTEAU

Quel que soit le matériau de votre manteau de cheminée, nettoyez-le soigneusement pour enlever les traces de suie. A nouveau, un coup d’aspirateur permettra d’enlever les cendres au préalable.
Pour les manteaux en brique ou en pierre, opérez un nettoyage à l’aide d’une brosse dure. Utilisez un mélange d’eau et de bicarbonate de soude, pour un nettoyage efficace de la suie. Pour les taches particulièrement tenaces, vous pouvez utiliser des cristaux de soude.
Vous pouvez également utiliser votre produit nettoyant spécial four pour décaper les taches.
Une autre solution pour entretenir les manteaux en pierre consiste à les nettoyer à l’eau de Javel, avant d’appliquer un enduit à base d’eau bouillie et de savon noir.
Enfin, un manteau en marbre nécessitera un nettoyage délicat à l’eau savonneuse à l’aide d’une fine laine d’acier.

Pour protéger votre cheminée en brique, enduisez-la de cire incolore et vous la rendrez à l’épreuve des taches. Pour raviver sa couleur, vous pouvez également utiliser de l’huile de lin.

NETTOYAGE DE LA VITRE

Le nettoyage de la vitre de votre cheminée est essentiel pour profiter de la vue sur les flammes pendant longtemps. En effet, des traces de suie peuvent apparaître au bout d’un certain temps, donnant un aspect sale et désagréable.
Pour ce faire, vous pouvez choisir d’utiliser un produit spécialement conçu pour le nettoyage des vitres. Mais pour une solution plus naturelle et écologique, vous pouvez aussi utiliser les cendres de votre cheminée pour nettoyer votre vitre : elles constituent en effet un très bon détachant !

PROTÉGER SA VITRE DE CHEMINÉE

Pour protéger votre vitre contre l’apparition de nouvelles traces, assurez-vous d’abord que le joint de la vitre est toujours efficace. Dans le cas contraire, remplacez-le.
Utilisez aussi un chiffon enduit d’huile de vaseline pour protéger la vitre.

NETTOYAGE DE LA PLAQUE DE CHEMINÉE

Dernière étape pour une cheminée parfaitement propre : nettoyer votre plaque de cheminée. Des traces de rouille peuvent apparaître sur vos plaques : premièrement, il vous faudra enlever la rouille à l’aide d’un tampon abrasif.
Puis badigeonnez la plaque d’huile et laissez reposer durant 48h.
Si vous constatez une perte de couleur de votre plaque, un chiffon imbibé d’huile et saupoudré de poudre de graphite fera l’affaire. Enfin, pour la protéger de nouvelles salissures, frottez la plaque de cheminée à l’aide d’un chiffon imprégné d’huile de vaseline.

COMMENT GARDER SA CHEMINÉE PROPRE ?

Voici quelques conseils à suivre pour entretenir votre cheminée et la garder propre plus longtemps :
Pensez à enduire le manteau de votre cheminée de cire, ainsi que vos accessoires.
Pour éviter les traces de suie, notamment sur la vitre, évitez d’utiliser des combustibles salissants (bois humide, bois résineux, contreplaqué, bois peint, carton ondulé…).

A chaque gamme, son style. Retrouvez nos différentes collections de cheminée pour trouver celle qui se mariera parfaitement à votre intérieur.
Contactez-nous et trouvez la cheminée qui vous ressemble.

 

Source: https://www.chazelles.com/

Pourquoi est-ce important de ramoner la cheminée ?

Pourquoi doit-on ramoner la cheminée ?

Le ramonage permet l’élimination de la suie et autres dépôts du conduit de  cheminée en nettoyant la paroi intérieure. Cela permet d’éviter les incendies et les intoxications au monoxyde de carbone.

La réglementation (article 31) est régie par le Règlement sanitaire départemental type (RSDT) de la commune à laquelle vous appartenez. Il stipule qu’il faut au moins deux ramonages par an pour les conduits de cheminée en fonctionnement dont un en période de chauffe. Le second se fait généralement après cette période. Cependant, n’hésitez pas à faire un tour à votre mairie pour prendre connaissance des règlements sanitaires de votre région mais « mieux vaut prévenir que guérir ». De plus, en cas de contrôle et de non-conformité, vous vous exposez à de lourdes amendes.

En cas de sinistre, les dommages causés par les incendies de cheminée sont couverts par la garantie incendie prévue dans les contrats multirisques de votre assurance habitation. Cependant, il est nécessaire de demander un certificat de ramonage à votre ramoneur après son passage. Il vous sera demandé en cas de litiges par votre assurance.

Un professionnel est-il indispensable pour faire le ramonage de ma cheminée ?

Oui, un professionnel est obligatoire car il est le seul à pouvoir vous délivrer le certificat de ramonage pour les assurances en cas d’incendie.

Le ramoneur est une personne qualifiée qui doit disposer d’un diplôme spécifique (CAP, BEP ou diplôme d’équivalence) selon le décret du 2 avril 1996. Si le ramoneur exerce sans diplôme ou équivalence, il peut encourir jusqu’à 7 500 euros d’amende*.

Le ramoneur utilise de longs balais-brosses ou une raclette pour enlever la suie sur la paroi du conduit d’évacuation, que ce soit des conduits d’évacuation de fioul, de bois ou de gaz. Il s’occupe également des VMC et des extracteurs d’air. Il doit être équipé d’un masque, d’une combinaison, d’une paire de gants et de chaussures de sécurité car il est en contact avec des déchets dus à la combustion.

Si vous voulez faire votre ramonage seul, les grandes enseignes de bricolage vous proposent le matériel adéquat. Cependant, le fait d’entretenir votre cheminée régulièrement ne vous dispense pas de l’entretien annuel obligatoire par un professionnel.

Entretenir sa cheminée de l’intérieur c’est bien mais l’entretenir aussi à l’extérieur c’est mieux !

Pour que votre cheminée chauffe bien votre intérieur, l’entretien des conduits est indispensable mais il vous faudra aussi vous occuper du foyer, du manteau et de la vitre :

  • pour le nettoyage du foyer, enlever les cendres avec un aspirateur ou une balayette. Nettoyez-le ensuite à l’aide d’une brosse dure et d’eau savonneuse. Rincez aussi à l’eau claire.
  • pour le manteau, utiliser de l’eau avec du bicarbonate de soude puis frotter avec une brosse dure si celui-ci est noirci.
  • si le manteau est en brique, utilisez de l’huile de lin pour le sublimer, s’il est en marbre, une laine d’acier imbibée d’eau savonneuse devrait lui redonner tout son éclat. Quant au manteau en pierre, un passage d’eau de javel sera nécessaire puis frottez avec du savon et rincez à l’eau froide.
  • pour la vitre, utilisez un nettoyant à vitre traditionnelle où le produit pour nettoyer le four, il fait des merveilles.

Vous avez maintenant toutes les cartes en main pour avoir une cheminée propre comme un sou neuf. C’est le Père Noël qui va être content !

[Focus] Le métier de ramoneur est soumis à des règles bien spécifiques. Ainsi, pour exercer, un ramoneur doit passer par plusieurs formations. Nul ne peut donc se transformer en ramoneur du jour au lendemain.

[Conseil du pro] Technitoit, n°1 Français de la rénovation de l’habitat, rénove également la peinture des cheminées en complément de ses services de rénovation de toiture avec son hydrofuge TechnitoitColor. Parlez-en à un conseiller Technitoit pour que votre cheminée soit belle de l’intérieur… et de l’extérieur.

A éviter : ramoner soi-même sa cheminée. Au-delà du fait que cela pourrait être mal réalisé, le ramonage présente des risques pour la santé. Des règles strictes existent concernant la sécurité. Faites donc appel à un professionnel.

Article rédigé par Loren Carette.

Source : https://www.tendance-travaux.fr/

Pourquoi faut-il se dépêcher de faire ramoner sa cheminée ?

C’est indispensable pour éviter l’accident : le ramonage de la cheminée doit être fait avant de devoir la rallumer pour lutter contre le froid.

De préférence, il faut faire ramoner sa cheminée avant d’avoir dû la rallumer à l’arrivée des premiers froids. © Maxppp –

Yonne, France

Une cheminée, c’est comme n’importe quel appareil de chauffage, ça s’entretient ! Qu’elle soit traditionnelle, au gaz, ou que ce soit un poêle, il faut absolument penser à la faire ramoner avant que l’hiver ne s’installe définitivement.

Pourquoi faut-il faire ramoner sa cheminée ?

Tout simplement parce qu’elle est sale ! Depuis l’hiver dernier la suie et les dépôts sont restés accrochés au conduit de votre cheminée. Il faut donc la nettoyer, de préférence avant de devoir la rallumer pour vous chauffer. Evidemment, il ne faut pas le faire soi-même mais laisser ça à un ramoneur professionnel. Dans l’Yonne, il y en a une vingtaine, mais dépêchez-vous parce qu’ils sont overbookés en ce moment : les délais d’attente peuvent aller jusqu’à deux mois !

Selon le règlement sanitaire départemental, deux ramonages par an sont obligatoires pour une cheminée au bois, une fois par an pour celles au gaz. Un ramonage coûte entre 50 et 100 euros.

Quels sont les risques si la cheminée n’est pas bien entretenue ?

Le premier, c’est que la suie accumulée dans le conduit prenne feu, et que l’incendie se propage dans la maison. En 2017 dans l’Yonne les pompiers ont été appelés pour près de 350 feux de cheminée. D’ailleurs en cas de sinistre, si vous n’avez pas le certificat qui prouve que vous avez récemment fait ramoner la cheminée, votre assureur ne vous indemnisera pas !

Le second risque, c’est l’intoxication au monoxyde de carbone. Ce gaz incolore et inodore est responsable d’une centaine de décès chaque année en France, c’est donc à prendre très au sérieux.  Pour éviter ces accidents domestiques, n’oubliez pas de vérifier vos détecteurs de fumée. Il existe aussi des détecteurs de monoxyde de carbone.

À part le ramonage, comment bien entretenir sa cheminée ?

Si vous avez une cheminée avec un insert, contrôlez régulièrement l’étanchéité du joint. Un joint défectueux peut laisser passer la fumée et les gaz de combustion. Pour les cheminées traditionnelles, le choix du bois est important : préférez les bois secs et durs comme le hêtre ou le chêne. Surtout, il ne faut pas faire brûler n’importe quoi ! Si possible, utilisez toujours la même essence de bois, ça encrasse moins le conduit. Et surtout, ne faites pas brûler de bois peint ou vernis, qui dégagent des fumées toxiques, et salissent la cheminée.

Pour éviter les accidents de feu de cheminée, les conseils du commandant Laurence Charrier, chef du groupement opérations des pompiers de l’Yonne

 

Source: https://www.francebleu.fr/

Pourquoi le nettoyage du système de ventilation est essentiel?

Le nettoyage du système de ventilation est essentiel !

Le système de ventilation vous assure un air sain pour votre famille. Il permet de faire circuler l’air et de le renouveler. Il est composé de deux parties, une qui aspire l’air nocif de l’habitation pour l’évacuer et une autre qui fait entrer l’air sain extérieur. Un bon système de ventilation permet d’éviter de gros problèmes d’humidité liés à un manque d’aération, comme la condensation, les moisissures, les acariens…
Le nettoyage du système de ventilation est indispensable pour conserver son efficacité. La poussière, la fumée, les graisses de cuisson… s’amassent sur les grilles de ventilation et les bouchent. S’il n’est pas nettoyé régulièrement, le système ne tient plus très bien son rôle d’aération et d’assainissement de l’air. Cela peut à long terme provoquer des problèmes d’humidité et augmenter votre facture énergétique.
Pensez à effectuer le nettoyage du système de ventilation dès que vous constatez un amas de poussière sur les grilles de ventilation.

 

 

Un bon système de ventilation permet d’assainir l’air d’une maison, à condition qu’il soit bien entretenu.

 

Que se passe-t-il si vous n’entretenez pas les grilles de ventilation?

Vous le savez, le nettoyage du système de ventilation est indispensable. Si votre système et vos grilles de ventilation ne sont pas entretenus, cela nuit à l’efficacité du dispositif.
Une grille de ventilation mal nettoyée provoque des désagréments :

  • Le système de ventilation consomme plus d’énergie. Comme les entrées et extractions d’air sont bouchées, le système se met en route plus souvent et plus longtemps.
  • Le système devra faire plus d’effort pour aspirer l’air, ce qui abimera le moteur
  • Le système de ventilation perd en efficacité, il a plus de mal à aspirer l’air par les grilles de ventilation. L’air n’est donc pas renouvelé correctement. Cela entraîne des problèmes d’humidité dans votre habitation, car elle se trouve enfermée et ne peut plus s’évacuer.
  • Les mauvaises odeurs s’installent à l’intérieur des conduits de ventilation et dans toute l’habitation
  • Le système de ventilation deviendra plus bruyant
  • Les grilles de ventilation mal entretenue peuvent provoquer de la condensation dans le système et des courts-circuits
  • Un système de ventilation défaillant peut entraîne le développement de moisissures nocives pour la santé

 

Comment effectuer le nettoyage de conduits de ventilation?

Vous pouvez nettoyer les grilles de ventilation vous-même. Elles sont facilement démontables, il suffit de les dévisser ou de les déboiter selon le système. Pour un nettoyage parfait, nettoyez-les simplement avec de l’eau chaude et un peu de produit vaisselle. Attention à bien sécher la grille avant de la remonter.

Pour le nettoyage de conduits de ventilation, il est conseillé de faire un entretien complet une fois par an. Faites vérifier les pièces par un professionnel pour valider les normes de votre système. Filtres, ventilateurs, caissons, gaines sont les pièces les plus sensibles du système de ventilation. Seul un professionnel a les connaissances nécessaires pour réaliser un entretien optimal.

Besoin d’un entretien de votre système de ventilation ?

Murprotec est là pour vous aider. Nos techniciens sont à votre disposition pour réaliser l’entretien de votre machine de traitement de l’air.

 

Source: https://news.murprotec.be/fr/

La décontamination des centrales de traitement d’air

photo : DR

Les opérations de décontamination des centrales de traitement d’air doivent répondre à un protocole opératoire parfaitement identifié. Une méthodologie qui devra notamment veiller au respect de consignes claires de sécurité.
Le nettoyage des centrales de traitement d’air (CTA) en salles propres intervient :

– Soit dans le cadre d’une mise à blanc (voir Web+) avant la pose des filtres terminaux et la mise en route de la ventilation.

– Soit dans le cadre des opérations de maintenance préventive lors, par exemple, d’un arrêt technique. Une intervention au minimum annuelle est recommandée. (Voir Guide Aspec, Conception et maintien en propreté des réseaux aérauliques, 2012). Le nettoyage d’une centrale de traitement d’air est généralement intégré avec celui de l’ensemble d’un système de traitement d’air (depuis la prise d’air neuf jusqu’aux diffuseurs, grilles en incluant les conduits aérauliques). Ce nettoyage peut être consécutif à une surveillance régulière d’installations dont la fréquence est indiquée dans la norme EN 15780. Bien que non spécifique du domaine « salle propre », cette norme constitue un outil permettant de mettre en place une surveillance régulière. Pour le niveau de propreté avancé, les intervalles minimum d’inspection recommandés selon la norme sont :

A Le personnel

– Lorsque les opérations sont réalisées par une entreprise de propreté, la qualification des intervenants relève du niveau 3 conformément à la convention collective reconnue par les professionnels du secteur.

– Outre les équipements de sécurité (casque, par exemple), le personnel, formé et habilité, devra s’équiper au minimum d’une combinaison jetable, de gants et de surchausses.

 

B Matériels et produits

– Non tissé à usage unique compatible avec une utilisation de type « salle propre » : non pelucheux et non relargant, absorbant.

– Alcool isopropylique dilué à 10 % dans de l’eau DI.

– Détergent désincrustant à l’acide phosphorique ou sulfamique.

– Désinfectant ou détergent-désinfectant.

– Aspirateur muni d’un filtre d’extraction de catégorie HEPA.

– Balai trapèze.

– Combinaisons, surchausses et gants appropriés pour une utilisation de type « salle propre ».

– Gants de protection anti-coupures (tricot de Kevlar)

– Deux cadenas.

 

C Consignes particulières et sécurité

– Le port des gants anti-coupure en tricot de Kevlar est conseillé pour le nettoyage des volets des registres, des casiers porte-filtres ainsi que pour la batterie chaud/froid.

– Le port du casque est obligatoire (interventions en locaux techniques).

– Dans le cadre d’opérations de nettoyage réalisées sur des recycleurs en activité, les équipements de protection individuelle seront appropriés aux contaminants susceptibles d’être présents dans la CTA : un masque respiratoire pourra être requis.

– Au vu des conditions particulières d’intervention sur les chantiers, le risque d’une mise en route par un tiers du ventilateur lors du nettoyage de l’hélice n’est pas à négliger. L’intervention se fera donc uniquement après consignation du moteur par le chef d’équipe (pose de cadenas). Dans le cas particulier des ventilateurs à roue libre en position verticale, il importe de neutraliser tout « effet cheminée » capable de mettre l’hélice en mouvement.

– Il est important d’identifier les matériaux de la CTA (incluant le bac d’évacuation des condensats) pour éviter les risques de corrosion liés aux produits de nettoyage et de désinfection.

 

D Précautions avant intervention

– Consigner le moteur de la centrale par pose de cadenas sur les commandes électriques. Les clés sont conservées par le chef d’équipe jusqu’à la fin du travail.

– Neutraliser tout « effet cheminée » susceptible de mettre en mouvement les ventilateurs à roue libre en position verticale.

– Veiller à nettoyer la zone de travail avant d’intervenir dans les caissons. Une solution peut consister à placer un tapis décontaminant (effeuillable) devant la porte du caisson.

 

E Méthodes

– Dans la mesure du possible, la progression du nettoyage devra se faire dans le sens de l’air.

 

Caisson pré-filtre :

1 Essuyer les volets des registres, les parois et les casiers porte-filtres.

2 Aspirer le sol et les recoins, essuyer le sol.

 

Caisson batterie chaud/froid :

1 Essuyer le plafond et les parois.

2 Aspirer la batterie et le sol.

3 Essuyer le sol.

 

Remarque : le risque de coupure étant important sur ces équipements, il est généralement recommandé de ne pas procéder à un essuyage de la batterie chaude/froide.

 

– Dans le cas de la remise en état d’une centrale en arrêt technique, utiliser le détergent désincrustant pour éliminer le dépôt de tartre dans le bac de rétention et son siphon de vidange, ainsi que sur l’humidificateur (prévention du risque légionelles).

1 Rincer à l’eau, appliquer le désinfectant dans le bac de rétention et sur l’humidificateur.

2 Laisser agir cinq à dix minutes.

3 Rincer avec de l’eau DI.

 

Caisson ventilateur :

1 Essuyer le plafond, les parois, le ventilateur et son moteur (la norme EN 15780 mentionne pour le ventilateur et son moteur des méthodes à sec : brossage, aspiration, air comprimé).

2 Aspirer, puis essuyer le sol.

 

Caisson piège à son :

1 Essuyer le plafond, les parois, les baffles.

2 Aspirer, puis essuyer le sol.

 

Caisson filtre terminal :

1 Essuyer les volets des registres, les parois et les casiers porte-filtres.

2 Aspirer le sol et les recoins, essuyer le sol.

– Fermer les portes des caissons et déconsigner le moteur.

– La validation du nettoyage sera réalisée par des contrôles au « scotch test », à la lampe UV ou encore, au tissu d’essuyage (par comparaison).

ÉLIMINER LES PARTICULES ET LES RÉSIDUS MÉTALLIQUES

Les conditions d’assemblage des CTA peuvent générer une concentration importante de particules et de résidus métalliques. Leur projection par le ventilateur peut endommager les plans filtrants et provoquer des déchirures. Il importe donc de veiller à leur élimination complète par aspiration.

Sourcehttp://services-proprete.fr/

DIFFÉRENCE ENTRE VMC SIMPLE FLUX ET DOUBLE FLUX

VMC simple flux, VMC double flux… Beaucoup de maisons en sont pourvues, mais aussi beaucoup ignorent leur signification voire leur existence… Que l’on soit auto-constructeur averti, ou juste vaguement curieux, une petite mise au point est toujours bonne à prendre, d’autant qu’aujourd’hui les nouvelles réglementations thermiques exigent un système de traitement de l’air dans toute construction de maison individuelle.

Rappelons que le sigle VMC signifie Ventilation Mécanique Contrôlée… Entre simple et double flux, les différences sont nombreuses ; la démarche elle-même diffère dans le choix de l’une ou l’autre. La base est qu’une VMC simple flux a pour unique fonction de renouveler l’air vicié de la maison (humidité, bactéries…) grâce à un ventilateur qui extrait l’air intérieur et le rejette dehors. La VMC double flux a quant à elle une double mission : le renouvellement de l’air plus la récupération de chaleur.

Simple flux

En effet, si une simple flux assaini l’air ambiant en extrayant l’air, elle rejette par la même occasion la chaleur générée par le chauffage de la maison, au passage pas gratuite…

Pour corriger cette déperdition, certaines simples flux sont armées de systèmes dits « hygroréglable » (hygro de humidité). C’est un système qui permet d’ajuster le débit d’air extrait selon le taux d’humidité, et donc de réaliser des économies à la fois sur la consommation de l’appareil et sur le chauffage. Les VMC qui ne sont pas hygroréglables sont dites autoréglables…  Si vous souhaitez en savoir plus, sur le caractère ‘hygro’ ou ‘auto’ d’une VMC, vous pouvez cliquer ici.

Ci-dessous un schéma classique d’une simple flux en réseau (source Atlantic 2014)

Le ventilateur est relié à des bouches d’extraction par des conduits. Les bouches sont situées généralement dans la cuisine, la SDB ou les WC. Le ventilateur extrait l’air et créé donc une dépression dans le logement, qui aspire l’air neuf de l’extérieur. Cet apport est assuré par des entrées d’air situées sur les menuiseries des fenêtres. Elles sont calibrées pour laisser passer un débit d’air en corrélation avec le volume d’air qu’aspire le ventilateur.

Double flux

Pour mener à bien sa double mission de renouvellement de l’air et de récupération de chaleur, la VMC double flux est pourvue d’un ventilateur, et d’un échangeur, qui croise le flux d’air chaud et le flux d’air froid, mais sans les mélanger. On parle alors de récupération de calories, car celles contenues dans l’air chaud sont transférées sur l’air froid. Ci-dessous un schéma explicatif pour y voir clair…

A l’inverse du fonctionnement d’une simple flux, l’apport d’air neuf ne se fait pas par les fenêtres, mais par une prise d’air unique (flèche bleue ci-dessous). Cet air est donc croisé avec l’air extrait des pièces où se fait la production d’humidité, à savoir la cuisine, les sanitaires et la SDB, pour être insufflé dans les pièces à vivre (chambres et salon…). L’air vicié, est quant à lui rejeté à l’extérieur (flèche verte).

Ci-dessous le schéma d’une installation double flux classique. (source catalogue Atlantic 2014)

Ainsi, une VMC double flux permet de récupérer environ 90% de chaleur, voire jusqu’à 98% pour les plus performantes, la ou les simple flux occasionnent une importante déperdition de chaleur.

Pour atteindre un niveau de performance maximum, il est possible de lier une VMC double flux à un puits canadien !

N’hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous solliciter pour des renseignements.

Quels systèmes de climatisation pour un bâtiment de santé ?

Tribune de Stéphane Rousseau, Directeur des Opérations chez Andrews Sykes

Qu’il s’agisse d’un hôpital, d’une crèche ou d’une maison de retraite, l’installation d’une solution de refroidissement ou de chauffage nécessite de respecter des conditions à la fois techniques et éthiques.

Bien avant de passer contrat avec un prestataire, ces établissements doivent se poser les bonnes questions. Il faut s’assurer d’établir des normes de paramètres uniques qui répondent aux besoins et aux contraintes qui incombent aux établissements de santé.

Dans un hôpital par exemple, les besoins d’une unité de soins actifs ne seront pas les mêmes que ceux d’une salle d’opération. Il serait donc dangereux de penser à choisir une solution unique dans ce cas en particulier.

Récemment, l’hôpital Emile-Borel situé dans la ville de Saint-Affrique dans l’Aveyron a dû suspendre pendant la quasi-totalité du mois de juin ses opérations. La cause : un problème technique sur le système de ventilation du bloc opératoire de la salle.

Malgré l’intervention rapide ayant permis de réparer le système, il aura fallu attendre plusieurs jours pour que la salle soit de nouveau utilisable. En effet, étant restée plusieurs jours sans ventilation, un nettoyage particulier et protocolaire très stricte a dû être déployé.

La température de certaines pièces doit répondre à des conditions strictes pour éviter le développement des bactéries et donc des maladies nosocomiales.

Implanter des solutions de climatisation pour le refroidissement et le chauffage en établissements de santé est à prendre avec des pincettes.

Les personnes qui sont prises en charge sont souvent très fragiles et les températures peuvent jouer sur leur pronostic. Il existe également un autre facteur qui doit entrer en considération et qui concerne l’ancienneté des murs dans lesquels sont installés ces hôpitaux, cliniques et maisons d’accueil.

Les conduits d’aération et autres systèmes ne sont parfois plus assez performants et les systèmes déjà installés sont encore en fonctionnement, bien après la date critique fixée pour leur fin de vie.

Toujours actifs, ils représentent des dangers évidents avec avant tout un manque total de fiabilité, accentué par la difficulté de trouver des pièces d’origine, la plupart du temps bien trop onéreuses.

Un partenaire vaut mieux qu’un prestataire

Des travaux de rénovation s’avèrent bien souvent impossibles et se heurtent aux restrictions budgétaires rencontrées par le secteur de la santé, notamment en France. En janvier dernier, mille médecins et cadres de santé publiaient une tribune collective pour tirer la sonnette d’alarme sur les coupes budgétaires qui allaient fortement altérer les soins donnés aux patients.

Car bien évidemment, qui dit travaux dans les hôpitaux, dit appel d’offres auprès de sociétés spécialisées. Cela étant, comment juger si toutes les sociétés peuvent intervenir sur des systèmes qui présentent de nombreuses contraintes techniques et budgétaires ?

Engager la première société capable d’installer une solution de refroidissement et de chauffage est à la portée de tous. Considérer que ce fournisseur potentiel a une véritable compréhension des opérations logistiques d’un établissement de santé avec toutes ses spécificités en est une autre.

N’importe quelle entreprise qui travaille de près ou de loin avec un acteur de la santé doit être pleinement consciente des spécificités du projet qui l’attend.

La notion commerciale qui vise à économiser le plus d’argent possible ne doit pas entrer en ligne de mire dans ces cas précis. Bien sûr, la réalité de l’industrie de la santé est toute autre et tout le monde sait qu’il existe un conflit permanent entre les départements immobiliers et les gérants des budgets.

La difficulté d’allouer des budgets est due aux enveloppes restreintes, chacun en est conscient. Mais maintenir des niveaux de performances optimales reste avant tout une priorité autant qu’un devoir auprès des patients.

Un accompagnement constant au service de la qualité des soins

Les établissements de santé doivent alors avoir en tête ces exigences pour choisir le meilleur fournisseur qui sera capable de lui donner des équipements fiables, sécurisés et de qualité.

Un facteur primordial concerne la maintenance des équipements. Une équipe d’ingénieurs est-elle disponible 24 heures sur 24 pour intervenir en cas de dysfonctionnement ? Ou encore, sont-ils habilités et habitués à intervenir dans un établissement de santé ?

D’autres questions sont à poser, et les réponses se doivent d’être affirmatives pour que ces bâtiments puissent s’assurer d’avoir une haute qualité de solutions de ventilations.

Ces critères rentreront dans la réflexion tout comme le fait que les responsables financiers et les gestionnaires de décisions clés de ces établissements sont souvent tiraillés avec une pression budgétaire stricte. Ils seront souvent tentés d’opter pour des équipements peu chers.

Cette démarche résout bien certains problèmes à court terme notamment sur le plan financier, mais s’avère peu judicieuse sur le long terme et pour des raisons évidentes.

Car après avoir posé toutes ces conditions, vient l’heure d’un choix. Un prestataire devient alors un accompagnateur s’il a pris toutes les conditions importantes dans les offres qu’il peut proposer.

En tenant compte des difficultés financières et des nécessités de chaque établissement, il doit être capable de proposer un large choix correspondant aux attentes espérées.

Après tout, lorsque des vies sont en jeu, il n’y a pas de places pour de fausses économies, mais il faut aussi pouvoir adapter les offres sans imposer des packs trop chers et inadaptés.

La flexibilité dans l’installation de matériels

Trop modernes, certaines solutions vont venir se heurter à la réalité du terrain. Est-il possible d’installer une solution de ventilation dernier cri dans un bâtiment trop ancien ?

Probablement pas, les tuyaux et fils des nouvelles installations sont souvent cachés derrière les murs et cloisons, ce qui poserait un problème pour implémenter certaines solutions dans ce type de bâtiments. Il en est de même pour les plus vieux établissements, dont les conduits ne répondent plus aux critères fixés par les nouvelles normes.

Mais les fournisseurs peuvent, au lieu d’installer systématiquement des systèmes complexes, proposer des solutions adaptables. Il est important de rappeler que les pics de chaleur et de froid ne durent en général que quelques jours voire semaines.

Est-il donc nécessaire de débourser obligatoirement une somme pharamineuse dans un système CVC (Chauffage, Ventilation et Climatisation) qui sera finalement peu utilisé le reste de l’année ? Pour certains établissements, la question se pose.

Début juillet au Canada, plus de 70 personnes sont décédées à cause d’une vague de chaleur.

Depuis, les équipements des établissements de santé sont pointés du doigt. Le manque de solutions adaptées à ces pics de chaleur n’étant pas assez présentes selon bon nombre d’observateurs.

Des solutions pérennes existent, et des systèmes ponctuels sont aussi à portée de main, selon les besoins.

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